Culture

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34e édition du Festival de la chanson de Saint-Ambroise

La Normandinoise Sherley-Ann Simard triomphe

Sara-Léa Bouchard
Le 11 août 2025 — Modifié à 09 h 56 min le 11 août 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

C’est dans une atmosphère électrisante et empreinte de fierté que s’est tenue samedi soir, à l’Amphithéâtre Marcel-Claveau, la grande finale de la 34e édition du Festival de la chanson de Saint-Ambroise. Sherley-Ann Simard, de Normandin, a remporté les grands honneurs dans sa catégorie.  

Après une semaine bien remplie de formations, d’ateliers, de spectacles et de dépassement de soi, les douze finalistes issus des quatre demi-finales ont livré des prestations de très haut calibre, couronnant une édition mémorable. Plus de 75 000$ en prix et bourses ont été remis au terme de cette soirée.  

« C’était une édition extraordinaire, on a vraiment eu une belle cohorte, les gens étaient talentueux. Il y avait énormément de variété au niveau des candidatures cette année. Parmi les auteurs-compositeurs-interprètes, on avait 16 univers complètement différents. Il y avait aussi des gens d’un peu partout cette année, de la province de Québec, de l’Ontario et même de la Saskatchewan », mentionne le directeur général du Festival de la chanson de Saint-Ambroise, Dominic Baker.  

La native de Normandin au Lac-Saint-Jean, Sherley-Ann Simard, s’est démarqué grâce à la présentation d’une chanson de son choix ainsi que d’une pièce imposée dans la catégorie « Interprète 18 ans et plus ». Il s’agissait pour elle de sa troisième participation au Festival de la chanson de Saint-Ambroise. Parmi les autres gagnantes de cette 34e édition se trouvent Céleste Boulianne, de Repentigny, qui a pu crier victoire dans la catégorie « Interprète 13-17 ans », alors qu’Allyson Pétrin de Drummondville a su charmer l’assistance dans la catégorie « Auteur-compositeur-interprète ».  

« Pour ce qui est des lauréates, on a vraiment été gâté, bien que ce soit clair que n’importe quels finalistes auraient pu remporter la palme », admet-il.  

Parallèlement, les jeunes artistes à en devenir se sont aussi entraînés comme de vrais professionnels du dimanche au vendredi, sans relâche, afin d’être en mesure de livrer les meilleures performances possibles une fois sur scène. 

« Dès leur arrivée le dimanche 3 août, ils étaient en formation. Ce sont des professionnels du milieu qui les ont accompagnés pour peaufiner leurs divers numéros mais aussi pour leur fournir des outils dont ils vont certainement se servir pour le reste de leur cheminement », allègue M. Baker.  

C’est aussi tenu, à la fin du mois de juin, le tout premier camp d’écriture du festival en collaboration avec le Collège d’Alma, d’une durée de trois jours.  

Une portée nationale plus que jamais  

Le dg constate également l’apport de participants en provenance de l’extérieur de la région, qui s’est avéré beaucoup plus fort que l’an dernier. Un aspect qui a généré quelques craintes au départ, mais qui a aussi permis de faire connaître le festival à un public plus large et qui était définitivement au rendez-vous.  

« C’est l’année, du plus loin que je me souvienne, avec le plus haut pourcentage de candidats de l’extérieur de la région. C’est un taux de seulement 33% en ce qui concerne ceux qui viennent d’ici. Parce que oui, il y a la clientèle régulière du festival, mais aussi l’entourage des candidats. On avait quelques craintes quant à nos ventes. Finalement, tout s’est passé pour le mieux et les gens étaient bien présents. » 

Et l’édition prochaine risque d’être remplie de surprises, aux dires de Dominic Baker, puisque le festival célébrera ses 35 ans. 

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