La Soupe populaire de chez nous a eu toute une surprise : un don de 5 000 $ en provenance de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ). Le fruit d’un hasard dans lequel l’auteure-compositrice et interprète Sara Dufour a joué un rôle.
Chaque année, la CMMTQ sélectionne deux régions sur le territoire du Québec dans lesquelles elle supportera un organisme. L’argent provient d’une activité de golf réunissant les membres de la Corporation.
« J’étais au restaurant de mon hôtel à Montréal et deux personnes s’assoient à côté de moi. Elles me reconnaissent et on commence à parler et on demande : toi, tu ne connaîtrais pas un organisme dans ta région qu’on pourrait aider », explique Sara Dufour.
Ces deux personnes étaient membres de l’organisation de la CMMTQ. D’emblée, la pétillante musicienne pense à Dolbeau-Mistassini, d’autant plus que ce genre d’aide a tendance à aboutir à Saguenay sur le plan régional, dit-elle. Sans vraiment réfléchir davantage, la Soupe populaire lui vient en tête puisqu’elle se dit sensible à la cause des gens dans le besoin.
« Chez nous, on n’a jamais manqué d’amour, ma mère a vraiment tout fait pour qu’on soit bien. Mais je me rappelle m’être habillée à la St-Vincent. Pour 3 $, j’avais une grosse poche de linge, c’était super. Je connais l’utilité de ces organismes. »
Somme inattendue
À sa grande surprise, sa suggestion portée à l’attention de la CMMTQ a été retenue et la Soupe populaire de chez nous a pu toucher un don de 5 000 $.
« On vous remercie infiniment, a souligné la présidente et directrice générale de la Soupe populaire, Francis Benham. Avec ce montant, on pourra servir 10 000 repas, si ce n’est pas davantage. »
L’organisme sert ces jours-ci de 35 à 40 repas par jour en moyenne. Rien à voir avec la période qui a précédé la pandémie, cependant, où la Soupe populaire offrait de 60 à 70 repas quotidiennement.
« Après la pandémie, on ne servait plus 13 ou 14 repas. Certaines personnes avaient peur, d’autres ont eu accès à différentes aides. Ç’a remonté depuis. »
Francis Benham rappelle que l’organisme ne compte sur aucun subside gouvernemental pour ses activités, seulement sur la générosité de la population et des commerçants du milieu.
L’organisme repose entièrement sur du bénévolat. Une trentaine de personnes se relaient pour maintenir le service.