Harold Veilleux l’a fait ! Il vient de revenir d’Afrique du Sud avec le titre de champion du monde de dynamophilie. Le Dolmissois termine ainsi une année exceptionnelle durant laquelle il aura brillé à l'international, établissant au passage trois records du monde.
À l’âge de 60 ans, le parcours de cet enseignant en éducation physique est une source d’inspiration pour toutes les générations, particulièrement pour les personnes plus âgées, dont il souhaite, dit-il, qu’elles s’occupent davantage de leur santé, entre autres en s’adonnant à la musculation.
« Les deux premières semaines après mon retour, j’étais sur un nuage. J’ai eu une année incroyable. C’était tout simplement magique. D’être le premier au monde, c’est quelque chose. J’ai le sentiment d’avoir tout raflé et ces réalisations m’apportent beaucoup de fierté », lance Harold Veilleux.
Tout raflé, c’est précisément ce que Harold Veilleux a fait. Après être devenu en début d’année le meilleur athlète canadien en dynamophilie de l’histoire dans sa catégorie, il établit trois records du monde lors de sa première compétition aux États-Unis. Le sacre de champion du monde est la cerise sur le gâteau pour le dynamophile.
Pourtant, en août dernier, Harold Veilleux n’était pas certain de participer au Championnat du monde. Ce sont les encouragements de son entraîneur et de ses proches qui ont fait pencher la balance.
« J'étais premier dans les classements officiels. C’est certain que j’avais une certaine pression. Mon coach me disait : Harold, tu vas aller chercher ce titre. C’est peut-être la seule chance que tu auras, tu dois la prendre! Je l’ai écouté et je n’ai vraiment pas regretté », raconte-t-il.
Avec ses trois records du monde déjà en poche, l’athlète n’avait qu’un seul objectif en tête en arrivant à Sun City : le titre international.
« Considérant le décalage horaire et pour éviter les blessures, nous avons convenu avec l'entraîneur d’Équipe Canada de nous concentrer sur des levées qui allaient me permettre de l’emporter. Au final, tout a fonctionné pour le mieux », poursuit Harold Veilleux.
Pour être sacré champion du monde, Harold Veilleux a soulevé des poids de 269,5 kg au squat, soit 0,5 de moins que le record qu’il avait établi auparavant, 167,5 kg au « bench » et 262,5 kg au « deadlift » pour un total de 699,5 kg soulevés.
Parmi les grands
C’est dans la ville de Sun City, décrite par l’athlète comme la « Las Vegas sud-africaine » que Harold Veilleux a pu se mesurer aux meilleurs de sa discipline.
« J’ai pu côtoyer de grands leveurs comme David Ricks et Robert Rodney. Ces athlètes, ce sont les meilleurs au monde. De faire partie de ce groupe, c’est un sentiment de fierté. Je le prends avec humilité. Je pratique ce sport avec tellement de passion que je réussis à faire partie des meilleurs, mais je ne suis pas une vedette », lance-t-il.
Partager ses connaissances
Le retour à la vie normale s'est bien passé pour le nouveau champion du monde. Pour la suite des choses, Harold Veilleux aimerait partager sa passion et ses connaissances.
« Le plaisir pour moi, il est dans l'entraînement. Je suis retourné dans ma routine assez rapidement. Présentement, je suis en train de planifier pour lancer une petite entreprise en tant qu’entraineur. J’ai l’intention de travailler beaucoup en ligne pour offrir ces services », conclut-il.
Un exemple que, peu importe l’âge, il est possible de réaliser des exploits extraordinaires.