Vendredi, 31 janvier 2025

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Pas suffisamment d’inscriptions

L’école primaire privée Espérance ne verra pas le jour

Denis Hudon
Le 13 janvier 2024 — Modifié à 08 h 00 min le 13 janvier 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le projet d’ouvrir une école primaire privée dans le haut du Lac-Saint-Jean est abandonné. Les cofondatrices Mélanie Girard et Amélie Brillant-Caouette expliquent leur décision après avoir constaté un nombre d’inscriptions insuffisant.

« On est un peu déçues, mais on est fières en même temps d’avoir pu présenter ce beau projet. Plusieurs facteurs ont pu jouer en notre défaveur. L’après-pandémie, l’inflation, le coût de la vie, le faible bassin de population, je ne sais pas. Il faut dire qu’un projet d’école primaire privée, ce n’est pas quelque chose qui s’implante d’emblée », dit Mélanie Girard, qui ne voit que du positif depuis le début de cette aventure.

Il est vrai que l’inscription à 4 000 $ n’est pas à la portée de toutes les bourses. Les cofondatrices en étaient bien conscientes et avaient sollicité la contribution de partenaires et autres donateurs afin de réduire le plus possible le coût de l’inscription. Trois partenaires s’étaient jusque-là manifestés, mais cela n’aura pas été suffisant.

« C’est extraordinaire d’avoir obtenu les autorisations du ministère de l’Éducation. Notre programme était conforme et répondait à toutes les exigences du Ministère. On avait aussi l’autorisation pour nous établir dans des locaux du Complexe Saint-Jean et le site se prêtait parfaitement à nos objectifs. C’est mission accomplie de ce point de vue. »

Une expérience enrichissante

C’est une décision mûrement réfléchie qui aura été prise par les deux complices de ce projet.

« On a pris notre décision de fermer le livre de cette aventure au cours de l’automne. On a bien pesé le pour et le contre », explique Mélanie Girard qui ne regrette absolument rien de cette expérience, bien au contraire.

Même que d’autres personnes intéressées ailleurs au Québec ont demandé des conseils parce que le modèle proposé par les deux Jeannoises les a vraiment impressionnées.

« Pour notre projet, on s’est inspirées de différents modèles à travers le Québec et aussi ailleurs dans le monde. On avait une bonne idée de ce qu’on voulait offrir comme école primaire privée pour notre milieu. »

 

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