Alors que sept des 13 consuls de la MRC de Maria-Chapdelaine disposés devant les halles du bleuet ont été restaurés et repeints, six autres demeurent en mauvais état. La raison est simple : les municipalités concernées ont refusé de payer.
Normandin, Girardville, Albanel, Saint-Edmond-les-Plaines, Saint-Thomas-Didyme et Notre-Dame-de-Lorette ont en effet décidé de ne pas investir pour faire restaurer le consul à l’image de leur municipalité.
« Les consuls appartiennent à la Ville de Dolbeau-Mistassini, mais le protocole d’entente était à l’effet que chaque municipalité était responsable de son consul. J’ai fait des démarches pour inviter les autres municipalités à investir pour restaurer leur consul, mais le secteur GÉANT et Notre-Dame-de-Lorette ont décliné », explique le maire de Dolbeau-Mistassini, André Guy.
La somme à débourser pour permettre la restauration d’un consul était de l’ordre de 1 700 à 2 000 $, selon le maire, ce qui incluait toutefois une housse protectrice qui sera installée pendant l’hiver afin d’assurer une meilleure protection à la statue.
L’artiste Normand Hunter, qui avait créé les consuls à l’époque du spectacle <@Ri>Le Secret des Pères<@$p>, a donc reçu un contrat pour la restauration de sept des 13 consuls, bien qu’il aurait souhaité pouvoir redonner leur lustre à l’ensemble des statues.
Manque de fierté?
Sur les réseaux sociaux, le fait que seulement sept des treize statues aient été restaurées et repeintes a soulevé des questions. Des citoyens ont déploré le manque de fierté des municipalités qui n’ont pas participé.
« Ce que l’on m’a dit du côté des municipalités du secteur GÉANT, c’est que les touristes arrivent chez nous par l’entrée sud et pour cette raison, elles ne voyaient pas l’intérêt d’investir pour remettre les consuls en état », précise André Guy.
Celui-ci ajoute qu’il a aussi fait des démarches auprès de la MRC afin de voir si un budget ne pourrait pas être débloqué pour ce dossier, mais on lui a répondu par la négative.
« C’est dommage, car ces statues attirent l’attention et elles racontent un petit bout de l’histoire locale. »