Vendredi, 18 octobre 2024

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Péribonka et Saint-Augustin

Les élus de la MRC suivent le dossier de près

Vincent Pagé
Le 17 octobre 2024 — Modifié à 16 h 00 min le 17 octobre 2024
Par Vincent Pagé - Journaliste

Est-ce que la démarche entamée par Péribonka et Saint-Augustin sur la possibilité d’un regroupement entre les deux municipalités pourrait être la bougie d’allumage pour d’autres municipalités du secteur? Les élus de la MRC Maria-Chapdelaine suivent l’évolution du dossier de près et se tiennent prêts.

Le cheminement des administrations municipales en ce qui concerne les regroupements varie à travers le territoire. Toutefois, la majorité des élus s’entendent sur la nécessité de se pencher sur cette avenue et salue l’initiative entreprise par Péribonka et Saint-Augustin.

« C’est intéressant de suivre l’évolution de cette démarche, parce que ça va être notre tour à un moment donné. Nous n’aurons pas le choix, c’est un besoin que nous avons et auquel nous devrons répondre bientôt si nous voulons être en mesure d’avoir les ressources dont nous avons besoin », lance Gilles Dufour, maire de Saint-Eugène-d’Argentenay.

Avant de plonger dans un processus de fusion, les municipalités du secteur ont tendance à tester la température de l’eau avec des projets de mutualisation de services. C’est d’ailleurs ce que Péribonka et Saint-Augustin ont fait avant de débuter l’étude de faisabilité.

La situation est un peu différente du côté de Sainte-Jeanne-d’Arc. L’urgence d’un regroupement se fait moins ressentir pour la municipalité de près de 1 100 habitants.

« Même s’il y a eu des discussions par le passé, actuellement, nous n’avons rien d’entamer en ce qui concerne une fusion entre municipalités. Ça ne fait pas partie de nos objectifs à court terme. Toutefois, nous avons un projet de mutualisation au niveau de l’eau potable, mais ça demeure un projet qui est très embryonnaire », mentionne la mairesse de Sainte-Jeanne-d’Arc, Denise Lamontagne.

Ressources humaines

Bien que certaines municipalités désirent aller de l’avant, le manque de ressources humaines complique ce processus qui demande déjà une implication importante des administrations. C’est notamment le cas à Notre-Dame-de-Lorette.

« En février 2023, nous avons débuté une étude de mutualisation avec Saint-Eugène, mais en raison de certains départs au sein de l’administration, nous n’avons pas pu avancer ce dossier. C’est important d’avoir les bonnes personnes en place pour se lancer dans ce genre de changement », mentionne Rita de Launière, mairesse de Notre-Dame-de-Lorette.

Vision

Pour le maire de Saint-Eugène-d’Argentenay, Gilles Dufour, ce genre de changement dépend d’abord de la vision des élus et de l’administration en place.

« Nous avons vu des exemples à travers le Québec.  Certaines municipalités traînaient avec ce dossier pendant plusieurs années. Lorsqu’un nouveau conseil arrive en poste et que ces personnes décident d’aller de l’avant, ce sont des changements qui peuvent s’effectuer assez rapidement », raconte Gilles Dufour.

La mairesse de Notre-Dame-de-Lorette abonde dans le même sens que son collègue. 

« Personnellement, je ne vois pas d’autre alternative pour les petites municipalités comme la nôtre. Cependant, il faut que ce soit une vision commune. L’opinion de l’ensemble des élus municipaux et de la population doit être prise en considération avant d’aller de l’avant. Ça prend des personnes qui sont prêtes à aller de l’avant », conclut Rita de Launière.

 

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