Mercredi, 18 septembre 2024

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Une autre année sans festival à Notre-Dame-de-Lorette

Le Festival du bûcheron a la tête sur le billot

Denis Hudon
Le 15 septembre 2024 — Modifié à 12 h 03 min le 15 septembre 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La pause se prolonge encore pour le Festival du bûcheron de Notre-Dame-de-Lorette dont la dernière présentation remonte à 2018 (42e édition). Il y a bien eu une fête des retrouvailles l’an dernier pour redonner un peu d’espoir, en attendant une relance de l’événement pour les prochaines années.

Force est de constater que la pénurie de bénévoles s’aggrave et est récurrente. Pour la plus petite municipalité du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui compte environ 150 habitants, le défi est titanesque.

« On a un tout petit comité et plusieurs travaillent à l’extérieur. C’est difficile de se réunir et le temps nous manque. Ce n’est pas la fin du Festival, je ne crois pas. On prend un peu de recul », lance Nicolas Claveau, vice-président. Il avoue cependant ne pouvoir se prononcer pour l’an prochain.

« Je ne m’avance pas là-dessus. Les bénévoles, c’est le nerf de la guerre. Faut voir si le milieu et la population veulent toujours de son festival », poursuit-il.

Selon lui, plusieurs facteurs ont fragilisé le Festival du bûcheron au fil des dernières années et ont forcé l’interruption de l’événement qui traditionnellement est présenté lors de la fin de semaine de la fête du Travail.

« On a un très beau site, il y a de quoi faire quelque chose. Nos bénévoles ont pour la plupart plus de 60 ans et il manque de relève ».

Avenir incertain

La mairesse Rita de Launière estime que ce serait une grande perte pour Notre-Dame-de-Lorette si le Festival du bûcheron cessait définitivement d’exister. Elle aussi constate que le bénévolat s’est essoufflé ces dernières années.

« Pour l’avenir de notre festival, je ne sais pas. La pandémie n’a pas aidé non plus. Depuis, c’est encore plus difficile de recruter des bénévoles. Ma crainte, c’est de voir disparaître notre festival ».

Elle garde tout de même espoir et souhaite une mobilisation. Tant le comité que la Municipalité, on refuse pour le moment de baisser les bras. Mais le temps commence à presser pour mettre en place une nouvelle structure et redonner un second souffle à ce festival.

 

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