Vendredi, 13 septembre 2024

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Hommage à un fidèle spectateur

« Ma famille pour moi, c’est la balle lente » - Martial Girard

Vincent Pagé
Le 23 août 2024 — Modifié à 09 h 27 min le 23 août 2024
Par Vincent Pagé - Journaliste

La ligue de balle lente de Dolbeau-Mistassini a rendu un bel hommage à son spectateur le plus fidèle lundi soir dernier. Martial Girard, qui assiste sans exception à chaque partie de balle lente depuis le début des années 2000, s’est vu remettre une plaque soulignant son support indéfectible. Pour les joueurs du coin, Martial Girard a toujours été leur fan numéro 1.

L’homme de 60 ans est un grand fan de baseball depuis bien longtemps. Dès l’âge de 12 ans, Martial Girard passait déjà une bonne partie de son temps sur les terrains de baseball. 

« Mon père m’a acheté mon premier gant lorsque j’avais 14 ans et j’ai joué mon premier match de balle lente à l’âge de 15 ans. Déjà à 12 ans, je venais voir les équipes jouées et je m’occupais de ramasser les bâtons », lance-t-il avec le sourire.

Martial Girard a dû mettre fin à sa carrière au début des années 2000 en raison de problèmes de santé. C’est à ce moment qu’il a commencé à venir assister religieusement aux parties de balle lente. 

« Depuis les années 2000, j’ai dû manquer 2 ou 3 parties maximum. Même si j’étais en chaise roulante, je m’arrangerais pour être là », lance Martial Girard.

Beaucoup d’émotions

Pour l’homme de 60 ans, ce fut toute une surprise lorsque des joueurs provenant des quatre équipes de la ligue de balle lente se sont réunis pour lui offrir une plaque commémorative à son nom. Visiblement ému, Martial Girard a remercié chaleureusement ces joueurs qui sont devenus au fil des années « ses champions » comme il les appelle affectueusement.

« Ça me va directement au cœur. Ma famille pour moi, c’est la balle lente. Je suis quelqu’un de sensible et ça me touche beaucoup. Je vais accrocher cette plaque chez moi », mentionne Martial Girard, quelques larmes à l'œil. 

Résidant dans le secteur Mistassini, le sexagénaire traverse les 5 km qui le séparent du terrain de balle lente grâce à son quadriporteur. Malheureusement, son petit véhicule a récemment connu quelques soucis mécaniques, lui faisant manquer son sport préféré.

« Il n’a pas pu être présent les 3 dernières semaines. Lorsque nous lui avons dit que nous allions venir le chercher, il était vraiment heureux. On voit ce que ça représente pour lui. Il y a des joueurs qui jouent ici depuis qu’ils ont 16 ans et qui connaissent Martial. C’était important pour nous de rendre hommage à notre plus grand supporter », conclut Jimmy Laliberté, l’un des joueurs à l’origine de cette initiative.

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