Vendredi, 22 novembre 2024

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Graffitis sur le pont couvert

La mairesse de Sainte-Jeanne-d’Arc est choquée

Denis Hudon
Le 30 mai 2024 — Modifié à 07 h 00 min le 30 mai 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Ce n’est pas la première fois que des graffitis tapissent le pont couvert de Sainte-Jeanne-d’Arc, mais la mairesse Denise Lamontagne aimerait bien que ce soit la dernière.

« Je suis fâchée et je suis triste de voir qu’on dégrade ce bien patrimonial. Oui, j’ai de la peine quand je vois ça », lâche la mairesse.

Les graffitis sont visibles de l’intérieur du pont couvert alors que d’autres inscriptions à la peinture en aérosol se retrouvent sur les gardes de sécurité à l’entrée du pont. Toujours à l’entrée du pont, la pancarte métallique indiquant le poids maximum des véhicules pour y circuler est trouée de balles.

Même que sur place, au moment de la visite du Nouvelles Hebdo sur les lieux, la mairesse a constaté que le banc public sur l’aire de repos à deux pas du pont avait été arraché et volé.

« Je suis découragée. Les vandales ne sont pas conscients du tort qu’ils causent. Ce sont des équipements mis à la disposition de l’ensemble de la population et payés par les contribuables. Ce sont encore les citoyens qui doivent défrayer pour réparer ou encore remplacer le mobilier urbain », déplore-t-elle encore.

Ailleurs dans la municipalité

D’autres actes de vandalisme ont été constatés ces dernières années ailleurs dans la municipalité. La mairesse rappelle les bris volontaires causés notamment au bloc sanitaire du Parc intergénérationnel et même au tout nouveau planchodrome (skatepark) alors que le panneau d’affichage a été abîmé.

Plus récemment, pendant la dernière période des Fêtes, des fenêtres de la petite salle de réception du Centre municipal ont été fracassées. C’est sans oublier le vol important d’objets d’antiquité commis en 2021 au musée à Léo du Vieux Moulin dont les articles datant des années 1800 et du début du 20e siècle n’ont jamais été retrouvés.

« Moi, je n’ai rien à perdre comme mairesse, qu’on me haïsse ou non, je trouve important de dénoncer de tels actes. J’ai à cœur ma municipalité, c’est l’argent des contribuables. Mon but comme élue, c’est de tout faire pour préserver nos belles choses ».

Palmarès des pires routes

Par ailleurs, CAA Québec vient de dévoiler son palmarès 2024 des pires routes au Québec. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la première place revient au chemin Desmeules à Sainte-Jeanne-d’Arc.

La mairesse Lamontagne avoue ne pas être vraiment surprise. Elle dit être consciente de l’état de cette route.

« C’est récurrent sur ce chemin, surtout au printemps. On fait du remblayage et quelques travaux ici et là, mais le sol est sablonneux à certains endroits, particulièrement près de la bleuetière. On fait ce qu’on peut avec les moyens qu’on a. Les budgets ne sont pas suffisants pour effectuer tous les travaux qu’on souhaiterait pour nos routes et ponceaux. Ça me préoccupe et tous les élus, c’est sûr ».

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