Une trentaine d’étudiantes et étudiants universitaires nord-américains étaient dans la région la semaine dernière pour un colloque forestier. Ceux-ci ont pu notamment se rendre sur le terrain d’une coupe forestière, à la suite des feux de forêt de l’an dernier, dans le secteur de Notre-Dame-de-Lorette.
L’Agence de gestion intégrée des ressources (AGIR) a présenté son modèle de gouvernance, unique et novateur.
Lauriane Mignault-Gagnon est étudiante en aménagement et environnement forestiers et accompagnait le groupe. Le point de rendez-vous de la journée du 6 mars était au Chalet du 49e.
« Chaque année, plusieurs universités dans le monde tiennent un tel événement afin de partager des connaissances et des pratiques en aménagement forestier et faire découvrir des régions. L’an dernier, ça se passait en Oregon et cette fois nous sommes au Québec. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, comme à Notre-Dame-de-Lorette, c’est une région fortement forestière et on voulait s’en inspirer. »
Ce rendez-vous est une occasion de connecter avec des étudiantes et étudiants en foresterie et en environnement d’autres universités en Amérique du Nord. C’est aussi une façon de découvrir davantage sur les différentes pratiques forestières du continent.
Le groupe est composé de Québécois, d’étudiants d’autres provinces canadiennes et des États-Unis et même un participant du Mexique.
Sur le terrain
« C’est un de nos professeurs qui a été mis en contact avec Valérie Tremblay de la Chambre de commerce de Dolbeau-Mistassini. C’est elle qui a fait les démarches pour organiser ce colloque ici », mentionne l’étudiante en aménagement et environnement forestiers de l’Université Laval.
Pendant cette tournée en sol québécois, étaient au programme une visite en foresterie urbaine, une dégustation à la cabane à sucre, une conférence sur les enjeux de l’environnement forestier, une visite de la Forêt Montmorency et d’opérations forestières au Lac-Saint-Jean et d’une pépinière à Mashteuiatsh.
Pendant son séjour, le groupe a pu visiter en partie le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Charlevoix et la Vielle Capitale.
« Ça se passe très bien, les étudiants posent beaucoup de questions. Le groupe AGIR a présenté son modèle de gestion, expliqué le système de récolte du bois et parlé aussi des changements climatiques et des conséquences sur la foresterie et plein d’autres choses », disait Lauriane Mignault-Gagnon au moment de cette visite au Lac.