Une quinzaine de membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) ont tenu lundi, entre autres à la halte routière de Chambord, une activité de visibilité pour dénoncer ce que le syndicat considère comme une inaction du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) à la table de négociation.
L’un des minibus de mobilisation qui font le tour du Québec s’est présenté dans les différents centres de service du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQMD), au Centre de détention de Roberval, à la Pépinière de Normandin et à quelques haltes routières de la région.
« Nous avons donné des feuillets aux personnes pour démontrer l’écart salarial de nos employés ouvriers par rapport au même corps d’emploi au municipal et dans le privé », explique Jimmy Tremblay, président régional Région 7- Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau-Charlevoix-Haute-Côte-Nord pour le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec.
« Les ouvriers et les ouvrières de la fonction publique québécoise accusent un retard persistant qui s’établit en moyenne à 8,75 $/h. C’est pourquoi il réclame des hausses salariales substantielles de 3 $ par l’heure par année pour trois ans », ajoute-t-il.
« Depuis qu’ont été déposées nos demandes et les offres de l’employeur, l’automne dernier, rien n’a réellement bougé. C’est tout à fait inacceptable. Il faut que ça bouge, s’indigne le président régional du SFPQ.
Sécurité des ouvriers
Du même coup, le SFPQ en a profité pour sensibiliser les gens par rapport aux corridors de sécurité des ouvriers aux abords des routes.
« Plusieurs de nos travailleurs procèdent à la réparation des glissières de sécurité, à la pose de lignes de rues et divers types de réparations effectuées en régie par le MTQMD dont la réfection des ponceaux. Nos gens se retrouvent souvent en situation de dangerosité par rapport aux automobilistes. »
Le président régional implore le gouvernement de tenir compte des demandes de ses membres.
« Pour venir à bout de cet écart de salaire, il faut une volonté réelle du gouvernement de reconnaître que son personnel mérite d'être mieux valorisé et respecté pour le travail accompli, et cela passe par une rémunération comparable aux autres employeurs. »