C’est maintenant officialisé: ce sont finalement tous les pays, incluant le Canada, qui sont touchés par la décision du président Trump d’imposer un tarif de 25% sur l’acier et l’aluminium qui entrent aux États-Unis. La date d’entrée en vigueur est fixée au 12 mars. La décision affecte particulièrement le Canada qui est le principal exportateur d’acier et d’aluminium aux États-Unis.
Le Devoir cite que M. Trump invoque aussi une riposte à l’« abus » commercial des autres pays, la protection de l’industrie américaine de l’acier et de l’aluminium et la création d’emploi, et a affirmé que l’arrivée de ces tarifs signifiait « le début d’une nouvelle histoire de richesse pour l’Amérique ».
Le Premier ministre Justin Trudeau parle d’une riposte, alors que le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a mentionné dans une déclaration que la réponse du Canada allait être « claire et calibrée », sans en préciser la nature.
L’opposition à Ottawa a aussi réagi, alors que Pierre Poilievre mentionne qu’un gouvernement fédéral conservateur « riposterait en appliquant des tarifs équivalents sur l’aluminium et l’acier ».Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a lui aussi exigé des “ tarifs de représailles” de 25 % contre les produits américains.
Parallèlement, le premier ministre François Legault se trouve à Washington cette semaine, ayant des rencontres prévues ce mardi avec des partenaires de l’aluminium, notamment avec Rio Tinto.