L’auteur originaire de Saint-Stanislas, Maurice Villeneuve, lancera son 4e livre le 13 février prochain à la bibliothèque municipale du secteur Dolbeau. Intitulé Devenir Shipibo, ce recueil de nouvelles relate, entre autres, l’engagement de son frère Gaston dans le rassemblement des peuples indigènes Shipibo au Pérou.
Outre le récit de son frère, Maurice Villeneuve présente dans cet ouvrage 7 nouvelles originales. La grande majorité de ces histoires se déroulent ici même, dans le nord du lac Saint-Jean.
« Il y a des histoires vraies, des histoires inspirées de la vérité et il y a des fables. Je raconte notamment l’histoire des sœurs Augustines de la Miséricorde de Jésus de Chicoutimi qui ont fondé l’hôpital de Dolbeau. Il y a également une histoire qui porte sur les déserteurs de la guerre qui se sont cachés un peu partout dans la région », indique l’auteur.
Le lancement officiel de Devenir Shipibo se tiendra le 13 février prochain à partir de 16h30 à la bibliothèque municipale du secteur Dolbeau. Maurice Villeneuve accueillera les visiteurs avec un cocktail et fera la lecture d’extraits de son livre au cours de la soirée.
L’auteur de 84 ans se dit particulièrement fier de ce 4e ouvrage. Pour Maurice Villeneuve, l’histoire de son frère Gaston, qui porte le titre du livre, mérite d’être connue.
« Mon frère Gaston a embarqué dans une mission étrangère au Pérou. Il a dédié sa vie au peuple Shipibo. En 10 ans, il a réussi à réunir les 150 villages et à développer une collaboration entre les différents clans. Les Shipibos l’ont reconnu comme étant l’un des leurs », raconte Maurice Villeneuve.
Une photo de Gaston Villeneuve avec une barbe bien fournie et portant l’habit traditionnel des Shipibos apparait sur la couverture du livre. Pour l’auteur, il s’agit d’un hommage bien senti pour son fraternel.
Exutoire
Pour l’auteur de 84 ans, l’écriture a toujours été une manière de se plonger dans ses souvenirs.
« Lorsque ma femme est décédée, j’ai déménagé pour me rapprocher de ma plus jeune fille. Je venais tout juste de prendre ma retraite. J’ai toujours écrit sans avoir la prétention de faire connaitre ou vendre mes publications. En prenant de l’âge, je jugeais à propos de partager mon travail », explique Maurice Villeneuve.