Jeudi, 26 décembre 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 47 s

« Elle a la fibre entrepreneuriale depuis longtemps. »

Jean-François Desbiens
Le 06 décembre 2024 — Modifié à 11 h 30 min le 06 décembre 2024
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Très tôt dans sa vie, Laurence Beaulieu a démontré sa créativité et son désir profond de se comporter comme un dirigeant d’entreprise. Et ce n’est pas parce qu’elle voulait imiter ses parents.

Hugues Beaulieu et sa conjointe Nancy Boivin sont enseignants, mais ils l’ont encouragé à continuer dans cette voie dès le début.

« Elle a la fibre entrepreneuriale depuis longtemps, souligne son père. Elle disait toujours qu’elle voulait vendre des trucs, avoir une boutique en ligne. L’été, elle vendait des biscuits ou de la limonade avec ses amis. Elle voulait ramasser des framboises pour les vendre. Elle aime la vente et elle a toujours été très inventive et bonne pour bricoler. »

Le père de famille a aidé sa fille pour mettre en ligne sa page Facebook afin de vendre ses créations. Il était disposé à aller jusqu’à offrir de l’argent à ses proches pour qu’ils achètent ses décorations, mais il n’a pas eu besoin de le faire.

« Je pensais qu’elle arriverait à en vendre à trois ou quatre de nos amis, nos parents ou nos collègues de travail, mais ça a explosé. La première commande est venue 15 minutes après la publication de son annonce. Une cliente de Lévis a demandé 20 flocons et a accepté de payer les frais de livraisons par Purolator. »

Hugues Beaulieu ajoute en riant que la famille a désormais un heureux problème.

« Elle a maintenant une vingtaine de commandes et on se retrouve en rupture de stock. Je ne pensais pas qu’il y aurait un tel engouement. »

Les clients de la fillette sont principalement des gens du haut du lac Saint-Jean et c’est sa mère qui l’accompagne lors de la livraison à domicile. Encore là, Laurence ne fait pas les choses à moitié.

Des emballages cadeaux

« On la transporte et on la surveille, précise Nancy Boivin, mais on la laisse elle-même les présenter à ses clients parce qu’elle fait des emballages cadeaux. Elle aime que ce soit joli. C’est aussi elle qui reçoit directement l’argent. »

Ce travail la responsabilise se réjouit la mère de famille et lui apprend à bien gérer son temps.

« Elle avait déjà de la résine quand elle a commencé, mais ça en prend beaucoup et c’est dispendieux. Elle l’achète maintenant elle-même avec ses profits. On va lui demander de mettre de l'argent de côté, mais elle va aussi pouvoir se gâter un peu, parce qu’elle travaille fort. Elle se lève parfois plus tôt le matin pour couler sa résine et se couche un peu plus tard pour démouler. Elle n’a pas le choix de respecter ses engagements. »

À lire également:

https://www.nouvelleshebdo.com/actualites/627388/laurence-beaulieu-vend-ses-creations-sur-les-reseaux-sociaux

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES