La ville de Dolbeau-Mistassini tiendra le 18 octobre prochain sa première édition locale de la Nuit des sans-abris. Cette initiative se tient chaque 3e vendredi du mois d'octobre à travers le Québec depuis 1989 et vise à sensibiliser la population aux réalités entourant l’itinérance, la pauvreté et la désaffiliation sociale. 

L’événement se déroulera au parc Vers 2000, devant l’église Sainte-Thérèse-d’Avila, de 18h à 23h. Plusieurs activités sont prévues pour cette soirée, dont la marche de sensibilisation qui débutera à 19h30. Breuvages chauds, animation musicale et prises de parole spontanées sont également au menu.

Dans son communiqué, la ville souligne le fruit de la mobilisation de plusieurs partenaires du milieu. Entre autres, le Centre de ressources pour hommes optimum, le Centre de santé mentale l’Arrimage et Toxic Actions participent à cette première édition de la Nuit des sans-abris.

« Cet événement nous permet de faire ressortir le travail de collaboration de tous les organismes du milieu. C’est cette collaboration qui nous permet de rejoindre le plus de personnes possibles. Il y a vraiment plusieurs acteurs qui travaillent en équipe pour améliorer la situation », mentionne Kira Tremblay-Chouinard, coordonnatrice clinique pour Toxic Actions. 

La soirée du 18 octobre sera également l’occasion pour la population d’en apprendre plus sur le rôle de ces organismes.  

« L’enjeu de l’itinérance a beaucoup fait parler dans les dernières années. Nous avons saisi l’opportunité de nous aussi lancer la première édition locale de cette initiative qui se tient un peu partout au Québec. Oui, c’est un événement de sensibilisation, mais c’est aussi une occasion de partager un moment agréable avec des gens qui vivent des vulnérabilités », ajoute Kira Tremblay-Chouinard.

Pour rappel, la ville de Dolbeau-Mistassini fait face depuis les deux dernières années à une augmentation du nombre de personnes en situation d’itinérance. La mise en place d’une halte de chaleur l'automne passé grâce à la mobilisation du milieu est un bon exemple de l’engagement de la communauté face à cet enjeu. En juillet dernier, le ministre Lionel Carmant annonçait un investissement annuel de 463 000$ pour la création d’un refuge permanent.