Le territoire de la MRC Maria-Chapdelaine se dirige vers une saison touristique estivale qui s’inscrit dans la moyenne des dernières années.
« C’est somme toute une année ordinaire, mais ça va. On ne parle pas d’une année de grand cru comme ce fut le cas lors de la pandémie et que les Québécois visitaient la province », lance Stéphane Daudelin, conseiller touristique dans la MRC Maria-Chapdelaine.
En fait, la situation est revenue à la normale, c’est-à-dire avec un achalandage d’avant la pandémie.
« Sans doute que le contexte économique joue aussi. Le budget vacances est peut-être moins gros cette année alors que plusieurs touristes sont plutôt prudents lorsque vient le temps de dépenser pour les vacances », opine le conseiller en développement touristique.
Sans surprises, poursuit-il, le plus gros de la clientèle provient de grandes villes comme Montréal et Québec, de l’ordre de 31 %. Les Européens représentent environ 10 % de toute la clientèle qui visite notre territoire.
« C’est quand même intéressant et à la fois une agréable surprise quand on sait que théoriquement, les touristes de l’international demeurent plus longtemps et dépensent davantage ».
Il précise toutefois que la très grande majorité des visiteurs sont des Québécois. Stéphane Daudelin dit aussi observer que beaucoup sont des couples ou encore des personnes qui voyagent seules.
La moyenne de durée de séjour se situe entre une et trois journées, toutes clientèles confondues.
Projet-pilote/trois points d’accueil
C’est encore le prêt-à-camper qui demeure le mode d’hébergement le plus prisé. Bien que la saison touristique ne soit pas encore terminée, Stéphane Daudelin croit que le bilan ressemblera pas mal à celui de l’an dernier.
Rappelons que la MRC Maria-Chapdelaine a abandonné cette année la formule de bureau d’information touristique (BIT qui était dans les Halles du Bleuet) au profit de trois points d’accueil touristique : au Musée Louis-Hémon (Péribonka), la Maison du Parc régional des Grandes-Rivières (boulevard des Pères) et Bilodeau Canada (Normandin).
Ce projet-pilote sera évalué après deux ou trois ans pour pouvoir en mesurer les impacts. Avec l’ancienne formule, la saison touristique commençait un peu avant la Saint-Jean-Baptiste et se terminait au début de septembre.
« Comme ce sont trois sites d’entreprises touristiques qui fonctionnent à l’année, les touristes peuvent s’y présenter douze mois par année. Ils ont déjà du personnel sur place et les touristes comme les gens d’ici, peuvent découvrir les attraits et activités sur notre territoire pendant quatre saisons », conclut Stéphane Daudelin.