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Caroline Tremblay et Michel Drolet

S’impliquer pour instaurer une école en Afrique

Denis Hudon
Le 27 mars 2024 — Modifié à 09 h 06 min le 27 mars 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Caroline Tremblay et Michel Drolet, tous deux retraités depuis peu de l’enseignement, ne chôment pas et continuent de promouvoir la transmission du savoir. Cette fois, le couple dolmissois s’est tourné vers un petit pays d’Afrique, le Rwanda, où ils ont aidé à instaurer une école pour des enfants de 5 à 7 ans défavorisés qui, autrement, n’auraient pas accès à l’éducation.

C’est par l’intermédiaire d’un ami proche, Eugène HCyiza, Rwandais d’origine et qui réside depuis plusieurs années à Dolbeau-Mistassini, que l’idée a fait son chemin. En racontant la situation d’extrême pauvreté pour beaucoup d’enfants et de familles dans son coin de pays, le couple a décidé qu’il fallait faire quelque chose.

Michel Drolet s’est rendu une première fois, à Kigali, en 2017, avec l’une de ses filles et en compagnie d’Eugène. Ils sont restés là-bas une dizaine de jours et ont pu visiter une garderie-école. Eugène HCyiza qui revient les hivers dans son pays constate chaque fois que beaucoup d’enfants dans les hameaux ne vont pas à l’école. Souvent parce qu’il n’y a pas d’école.

« Eugène a toujours trouvé important les apprentissages chez les enfants et voulait redonner à sa communauté. Les besoins là-bas sont immenses. En revenant de ce voyage, on a commencé à réfléchir à la façon dont on pourrait aider. On n’avait même pas de projet au départ, mais ç’a l’est devenu au fil de nos démarches », dit Michel Drolet.

Déluge d’émotions

En voyant tout ce que Eugène faisait pour aider les enfants (il a fait construire une petite école, en plus d’aménager tout l’intérieur), le couple de Dolbeau-Mistassini a décidé sur le champ de faire son bout de chemin.

 « J’ai toujours dit qu’un jour je ferais une mission humanitaire. Puis c’est arrivé comme ça. Michel et moi, avec Eugène, on est allés voir sur place et là j’ai vu la pauvreté. Les enfants n’ont rien », témoigne pour sa part Caroline Tremblay.

C’est à leur retour de leur visite que le projet a véritablement pris son envol.

 « J’ai formé un petit groupe Facebook où je demandais à des amis de me fournir des crayons, gommes à effacer, règles, bref, un petit kit scolaire. Ç’a dépassé largement mes attentes. C’est sans compter les dons en argent pour nous aider dans notre projet ».

Ils ont fait appel aussi au Comptoir vestimentaire Saint-Vincent de Mistassini. Le couple est reparti avec sept valises remplies de vêtements qui ont été distribués aux enfants. Ce n’était qu’un début…

 

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